« Je relève la tête. Trente mètres au-dessus de nous, une des lèvres de la crevasse semble trop grosse et instable pour traîner ici encore quelques minutes superflues. Il est mort, c’est un fait. Sortir maintenant, me dis-je. Encore quelques glaçons qui tintent sur le casque et s’insinuent dans le cou.
Et si cette lèvre s’effondrait. »
Comment savoir si la décision à prendre sera la bonne ? Si elle sauvera une vie ou au contraire en condamnera trois autres par le crash d’un hélico pris dans l’orage en voulant rejoindre un accidenté peut-être déjà mort ?
Et comment travaillent les sauveteurs en Himalaya ? Ont-ils les mêmes moyens qu’en Europe ? Comment se passe une intervention à 8000 mètres d’altitude là où, à Chamonix, on arrive par beau temps en cinq minutes sur les pistes ?